Depuis plus de deux décenniex, les films de super-héros dominent les écrans du monde entier. Ils attirent les foules, touchent toutes les générations et continuent d’évoluer à travers des récits toujours plus riches et interdimensionnels. Mais au-delà des effets visuels spectaculaires et des scènes de combat haletantes, leur succès repose peut-être sur quelque chose de bien plus profond. Et si ces films étaient en réalité des rappels inconscients de notre propre puissance, de notre lumière, et de nos origines oubliées ? Le combat du bien contre le mal : une lecture non-duelle En apparence, ces récits reposent sur un schéma classique : le bien affronte le mal. Mais les frontières entre les deux deviennent de plus en plus floues. Les héros doutent, tombent, se relèvent. Les méchants, quant à eux, ne sont plus de simples figures démoniaques : certains se repentissent, d’autres révèlent un passé douloureux, une faille, une cause défendue avec excès. Il arrive même qu’on ressente de la comp

Comprendre le piège pour s’en libérer. Nous vivons à une époque où beaucoup cherchent. Cherchent du sens, de la clarté, un chemin, un miroir, une direction. Et c’est précisément dans ces moments de quête que les faux gourous et faux prophètes prospèrent. Leur discours est fluide, enveloppant. Leur regard est profond. Leur posture, assurée. Ils parlent de lumière, de guérison, de transformation. Et pourtant, derrière les mots sacrés, quelque chose déraille. Ils ne t’amènent pas à toi. Ils t’amènent à eux. Ils ne t’élèvent pas. Ils t’enchaînent subtilement. Dans cet article, je t’invite à aller plus loin que l’indignation ou la méfiance. Je te propose des pistes de réflexions sur le pourquoi nous tombons dans le piège. Car ce piège n’est pas seulement tendu de l’extérieur. Il se déclenche en nous. Le vrai guru éclaire, le faux gourou brille Le mot guru vient du sanskrit : "gu", l’obscurité "ru", celui qui dissipe, qui illumine À l’origine, le guru n’est pas un maître autoritaire. C’est u

En discutant avec mon Maestro, Don Justino Apaza Flores, paco de la communauté Q’eros, je lui partageais mon désir de me relier davantage au sacré, à la nature, aux esprits. Il m’a simplement répondu : “Pourquoi veux-tu être plus en lien qu’en lien ?” Sa réponse m’a touchée profondément. Elle m’a arrêtée net. Elle a fait vibrer en moi quelque chose d’antique et de vrai. Elle m’a rappelé que le lien n’est jamais perdu, jamais rompu. C’est une illusion de séparation que nous entretenons - par habitude, par oubli, par peur peut-être. Nous sommes déjà en lien, intimement, entièrement. Avec chaque brise, chaque pierre, chaque souffle. Le Vivant nous traverse, nous enveloppe, nous habite. Le chemin n’est pas d’atteindre un ailleurs, mais de reconnaître ce qui est déjà là. Le grand malentendu Dans le monde moderne, nous avons été formés, domestiqués, à croire que nous sommes seuls, séparés, distincts du reste du monde. Nous avons appris à dire "la nature", comme si elle était en dehors de nou

Il existe au cœur de l’acte de soigner une dimension fondamentale qui, pourtant, est bien souvent reléguée au silence, voire niée : la dimension spirituelle.

Il y a, dans l’air du temps, un inconfort palpable et grandissant, un mal-être profond, parfois silencieux, parfois explosif. Une impression d’accélération permanente, de perte de repères, d’épuisement intérieur. Des crises s’enchaînent, s’entrelacen

Le corps joue un rôle central dans notre épanouissement personnel, étant le point de rencontre entre notre monde intérieur et extérieur. Il est le véhicule essentiel par lequel nous vivons, ressentons et interagissons avec la vie. Revenir aux sensations corporelles, au Corps Sensitif, est crucial pour métaboliser les émotions, ouvrir le cœur, apaiser le mental et se reconnecter à l'Esprit. Cela transforme les émotions en énergie constructive et favorise une vie plus intégrée et équilibrée. Le rythme de vie moderne influencé par la culture de l'intellect, les normes sociales, la technologie omniprésente et un mode de vie souvent sédentaire, limite notre capacité à ressentir pleinement nos sensations physiques. Cela précipite la déconnexion, la coupure avec notre corps. Les religions qui valorisent l'Esprit ou l'âme au détriment du corps encouragent la coupure. Certaines prônent des pratiques ascétiques et imposent des concepts stricts de pureté en insistant sur le renoncement aux plaisi